Cambacérès (1753-1824) Me contacter

QUELQUES OBJETS AYANT APPARTENU A CAMBACERES


UNE PENDULE MYSTERIEUSE

Cette pendule de cheminée représente une scène antique ou mythologique. Deux guerriers portent sur leur dos le cadran sur lequel est juché un aigle. Les guerriers sont vêtus d'un pagne, leurs armes sont posées à leurs pieds. Sur le pourtour du cadran on trouve les symboles de plusieurs constellations. De chaque côté du cadran, on peut apercevoir deux animaux fantastiques : une tête de loup se terminant par une queue. Plus étrange est cette armure vide fichée sur un faisceau dont le casque est bâillonné (cliquez sur l'armure pour voir un agrandissement).

UN CADEAU DE L'EMPEREUR

Le 17/02/1806, la France et le Bade signent un traité d'alliance. Pour resserrer les liens entre les deux pays, le prince héritier Charles de Bade doit épouser une princesse française. Napoléon adopte une nièce de Joséphine, Stéphanie de Beauharnais, le 3 mars. Le 7 avril, Stéphanie Bonaparte épouse Charles de Bade.

A cette occasion, Napoléon offre à Cambacérès de nombreux cadeaux, dont ce vase de Sèvres qui fut livré en décembre 1807 avec un buste de l'Empereur et les dernières assiettes du service (voir Assiettes).

 Il représentant d'un côté la signature du contrat de mariage avec Napoléon, Joséphine, Cambacérès et les deux époux ; et de l'autre la dédicace suivante : "Donné par l'EMPEREUR à l'occasion du mariage de la princesse STEPHANIE NAPOLEON avec le prince de BADEN à S.A.S. le prince CAMBACERES archi-chancelier de l'empire."

Détail de la scène du mariage La dédicace
Détail de la scène du mariage La dédicace

UNE COMMODE RIESENER

Cette commode estampillée Riesener fut livrée au garde-meuble de la Couronne en décembre 1776 pour meubler l'appartement du contrôleur général des Finances Taboureau des Réaux (elle porte le numéro d'inventaire 2885). En 1793, elle réintègre le garde-meuble national qui l'affecte quelques années plus tard au mobilier du Directoire Exécutif.

Après Brumaire, cette commode est prêtée à Cambacérès pour meubler l'hôtel d'Elbeuf. En 1808, Napoléon offre à Cambacérès le mobilier de l'hôtel d'Elbeuf ; la commode se retrouve à l'hôtel Molé puis à l'hôtel de Bragelonne. Après la mort de Cambacérès, on perd sa trace pour la retrouver parmi les collections d'un comte allemand. Le 16 décembre 2002, la commode est vendue à Drouot pour 750 000 €.


27/08/06 - Emmanuel Prunaux